C’est en 1972 qu’Erika Hoffman eu l’idée de créer une écharpe de portage suite à la naissance de ses jumelles.
« Un jour, alors que les pleurs qui venaient de la chambre me signalaient sans équivoque « Maman, je suis éveillée! » et que la montagne des travaux ménagers ne pouvait plus attendre, j’ai décidé, une fois pour toutes, d’attacher ce petit braillard autour de ma taille, tout comme le font depuis des siècles les femmes dans les autres parties du monde. Depuis longtemps déjà, j’avais été fascinée par les comptes-rendus sur les pays lointains où les mères accomplissent tout simplement leurs tâches quotidiennes en étant étroitement liées avec leurs enfants. Je possédais une écharpe porte-bébé originaire de l’Amérique centrale, qui m’avait paru trop étrange au début et que j’avais enfouie dans la commode à langer.
Mais le bon moment était venu: Il m’a fallu quelque temps avant que je ne trouve la combine et je me promenais dans le village où nous nous étions installés quelques semaines seulement avant la naissance des jumelles. En un clin d’œil, nous avons été l’objet des propos de commère, et les commentaires n’étaient pas toujours approbateurs. En fin de compte, c’étaient les enfants qui m’ont signalée que j’étais sur le bon chemin. Dès qu’elles voyaient leur écharpe, leurs visages rayonnaient de joie. Moi aussi, j’éprouvais un grand plaisir à ressentir le contact physique avec Lisa, puis avec Tina. C’était comme si j’étais toujours enceinte. Et, le fait que je portais les enfants, me procura de nombreux avantages: Il ne me fallait plus faire tout le travail pendant les petits sommes trop courts des enfants. J’ai réussi enfin à reprendre en main le ménage, et j’étais beaucoup plus équilibrée, consciente de ce que les deux plus jeunes profitaient d’autant de chaleur et de contacts physiques que leur frère et leur soeur quand ils étaient bébés et que je les avais portés dans les bras pendant des heures.
Quand nous avons appris que Tina souffrait d’une dysplasie congénitale de la hanche et que le pédiatre lui a prescrit de porter une culotte orthopédique, je lui ai mis ce « corset » pendant la nuit, mais, en la portant assise à califourchon sur mes hanches, j’ai pu la préserver de porter cet appareil pendant la journée. Lors de l’examen médical postérieur, notre pédiatre, auquel je n’avais rien dit, s’est montré hautement satisfait de ce succès thérapeutique.
Vraisemblablement, mon écharpe n’aurait été qu’un simple bon souvenir aux premières années avec nos jumelles si le journal « Heilbronner Stimme » et le magazine « Stern » n’avaient pas publié des comptes-rendus sur notre famille. Dès lors, des parents de toute l’Allemagne m’ont demandé des écharpes porte-bébé. Mais je n’avais qu’une seule … »
Cela faisait longtemps que je rêvais d’une écharpe Geckos Macchia mais j’avais entendu dire que certain jacquard était assez technique alors, au vu du prix, j’hésitais… Et puis, un jour, j’ai passé commande…
J’ai eu une agréable surprise en découvrant mon écharpe : elle est souple, fine, douce mais un peu fragile. Une merveille grâce à son confort : elle est « tissée d’une telle façon qu’elle épouse avec élasticité le corps de l’enfant et lui offre un soutien constant ».
Ma Didymos, garantie 3 ans, est accompagnée d’un livret explicatif et d’un DVD.
D’autres critères de qualité sont indiqués sur leur site :
- Les lisières sont ourlées deux fois afin que l’écharpe garde sa forme malgré un emploi intensif
- Les couleurs sont non toxiques et ne contiennent pas de métaux lourds.
- Didymos n’utilise aucun agent encolleur ou lubrifiant pour le tissage.
- De même la qualité du coton brut est contrôlé (matières toxiques).
Cette écharpe est un vrai bonheur : elle répond aisément au pli par pli et elle est agréable sur de longue durée. Bref…je l’adore.
Du coup, j’ai voulu en avoir d’autre. Un Didytaï vague argent, un sling pesci pazzi et une écharpe Jungle (cf billet : Kangourou ventre) sont venus enrichir ma collection.
Il faut savoir que d’un modèle à un autre, le jacquard Didymos est différent. Je trouve, par exemple, que le motif vague argent, à cause du relief du motif, est moins aisé au serrage et que la Jungle, par sa finesse, est très fragile.
De même, il peut y avoir des différences de tissage sur des écharpes de même motif mais de couleurs différentes. C’est le cas, par exemple, entre ma Gecko Macchia et la Gecko Mauvein de Clarisse du blog Aux Portes de Bébé.
Outre les jacquards qui demeurent fragiles, Didymos propose des écharpes en sergés croisés d’excellentes factures, très résistantes et en coton bio. J’ai eu l’occasion d’en voir et je dois admettre que là encore, la marque allemande propose de la qualité.